MARAICHAGE SAUVAGE
LE SOL SE REGENERE PAR LUI-MÊME
Laisser les herbes folles sur une parcelle soulève beaucoup de questions dans le voisinage. L’importance de créer des zones de biodiversités est sous estimée ; elles permettent de tisser des liens entre les zones creuses pour la nature que sont les routes, les gazons, les champs et de sauvegarder des bribes de l’environnement naturel.
Les jardins enherbés, réputés improductifs, créent une sensation de laisser-aller chez tous les jardiniers désirant uniquement produire pour leur consommation.
Pourtant, c’est depuis les herbes hautes que démarre le cycle de biomasse et des prédateurs utiles au potager. Il est difficile à certains d’admettre qu’il y a pas de mauvaises herbes ou de mauvais insectes. Ils ont tous une fonction qui doit être remplie. Le cycle des parasites n’est pas le même chaque année et permet au cycle suivant d’exister. L’importance, c’est d’être prêt à s’adapter plutôt que d’essayer de contrôler la nature, trop complexe.
NOS PRATIQUES DE MARAÎCHAGE NATUREL, VEGETALIEN ET SAUVAGE
Développer des zones de culture sur des sols travaillés selon les besoins des plantes, avec des stratégies pour optimiser le travail humain, comme les bacs surélevés ou les buttes.
Chercher à comprendre les successions écologiques d’un lieu et le rôle de chaque élément qui y vit. Nous observons les cycles naturels et tentons toujours de minimiser les destructions sur nos sols pour les cultiver.
Expérimenter l’agriculture sauvage de Masanobu Fukuoka. Celle-ci se différencie de l’agriculture naturelle par l’arrêt total du labour et des désherbages, afin d’explorer le potentiel de ressources disponibles sur une parcelle gérée sans intervention.
Produire des matières organiques qui retournent au sol par leur fauche et paillage autour des plantes vivaces ou par la taille haché des rameaux des arbustes indigènes ou comestibles.
Savoir utiliser les plantes spontanées de notre environnement. Elles offrent une diversité alimentaire et une richesse au niveau des vitamines, des sels minéraux et même en protéines de très bonne qualité.
Un massif d’ortie remplit les fonctions d’hôtel à coccinelle, d’engrais et de sources de protéines pour les humains.